Hier (jeudi 07 mars 2013), j’ai assisté à un GALA caritatif exceptionnel qui rend hommage à toutes les femmes qui se battent contre le cancer. 50 artistes sont montés sur scène (en tant que bénévoles) tels que Julia Migenes, Dee Dee Bridgewater, China Moses, Emmanuel Moire, Isabelle Bouley, Duel ( chapeau bas pour ce duo phénoménal), Nicoletta, Les Stantors…..et pleins d’autres, sans parler du fabuleux orchestre symphonique composé uniquement de femmes pour les accompagner.

C’est vrai que je savais déjà que le cancer nous concernait toutes, oui je savais qu’il fallait être solidaire, en effet il ne m’était pas étranger de devoir donner pour faire avancer les choses. MAIS il y a une différence entre savoir tout ça, et le vivre.

J’ai clairement été touchée par la soirée d’hier. Si il est vrai que les artistes ont été à la hauteur, ce sont les témoignages qui m’ont mis la larme à l’œil. Je n’avais jamais autant pris conscience de mon rôle de femme au travers des autres. Fou hein ? Il se dessine certes petit à petit avec les années en plus (normale), mais se sentir si proche et si utile sans voir les malades comme des malades, mais plutôt comme des partenaires, une équipe, une famille ne m’étais jamais arrivée ! Ce sont nos mères, ou mères d’enfants malade, compagnes de malades ou malades elles-mêmes…Il faut du courage au quotidien (que je salut au passage). Ca peut-être vous, cela peut-être moi, mais peu importe dans quel cas de figure nous nous trouvons, le regard sur la maladie doit changer !

L’association « TOUT LE MONDE CHANTE CONTRE LE CANCER » est une association qui œuvre depuis 8 ans partout en France pour améliorer le quotidien des malades. Elle sensibilise, réalise des rêves et aide. Que cela soit bénévolement, humainement ou financièrement.

Je suis partie à ce GALA en me disant  » j’ai hâte de mettre ma belle robe noire dos nu », (je suis honnête au moins), et, je suis revenue avec « tout cela est tellement secondaire, je suis une femme, et nous avons comme mission de changer le regard posé sur le monde ». (Une claque nécessaire).

J’ai toujours donné, que ce soit pour la croix rouge, des collectes de petites associations, des foyers d’entraide (dons alimentaires….), mais si vous voulez, je le faisais par éthique, par peur, par « pseudo solidarité » que j’aurais en fait appeler : par pitié. Mais ce soir, j’ai eu un sentiment nouveau. Ce n’est pas de la pitié, ni de la peur d’un jour avoir le même malheur. C’est un sentiment de solidarité et de force ! La force du cœur qui t’emmène vers des horizons de grand espoir pour les générations passées, présentes et futures. Quand on veut changer les choses on commence avec l’ultime conviction, que c’est nécessaire pour tous !

Si vous voulez, en sommes je ferrai la même chose que d’habitude, mais mes convictions ont changé, CLAIREMENT !

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