LA BEAUTE DE L'EPOQUE ALORS ?

Avant Jésus Christ :
Les premiers maquillages sont évoqués dans la bible et les toutes premières palettes auraient plus de 10 000 ans. Mais ces palettes n’avaient pas la forme ni l’aspect que nous leur donnons aujourd’hui. Cependant, aucune certitude n’existe quant à la manière dont on se maquillait… les portraits les plus anciens que nous connaissons représentant des personnes maquillées sont ceux des Egyptiens.

Dans l’Egypte ancienne : l’apogée de la beauté et des cosmétiques
Les femmes avaient d’ailleurs pour habitude de s’enduire le corps de produits à base de différentes huiles (végétales, de palme, d’olive, de noix) mélangées à certaines herbes parfumées. Ces huiles ont la spécificité de lutter contre le vieillissement prématuré de la peau.
Dans la Grèce antique : La beauté donnée par la nature

A cette époque, la beauté n’était pas une question de coquetterie : on naissait beau ou pas. En effet, dans la Grèce antique l’idéal de la beauté était avant tout donné à un visage harmonieux, aux bonnes proportions du corps et à des formes très féminines ou masculines.                            

Au moyen âge : La beauté prude
C’est ici l’époque de la beauté chaste qui symbolise la foi chrétienne. En effet, le maquillage est considéré comme diabolique car il sert à cacher les défauts du corps que Dieu a créé. Le maquillage menait à la luxure et à la débauche.
               

 

La renaissance (vers 1500) : La beauté botticellienne
A cette époque, on idéalisait la femme : elle se devait d’être belle et pleine de formes harmonieuses. On voit apparaître des sourcils épilés, des coiffures de rêves tressées et entrelacées à l’équilibre subtil défiant toute pesanteur. On porte des bijoux et des pierres précieuses. C’est également l’époque du rouge carmin que l’on étalait sur les lèvres et les ongles. Mais le must de la beauté était, ce qu’on appelle aujourd’hui, le blond vénitien. On l’obtient en s’enduisant les cheveux de citron et de safran et en les exposant des heures au soleil. Mais attention, il fallait se couvrir pour ne pas brunir sa peau. En effet, la peau de porcelaine était de rigueur. Pour se blanchir davantage, on s’enduisait de céruse, solution toxique à base de plomb qui ronge la peau.
Le xviie siècle : la beauté contredite
La pudeur règne de nouveau sur le monde de la beauté. Elle doit être simple mais surtout majestueuse. On s’habille de noir pour camoufler son corps, le montrer serait signe de luxure. Les femmes, portaient de la dentelle blanche et des perles, seuls accessoires qui étaient autorisés. (inspiration de COCO CHANEL?) 
                     
Chez le Roi Soleil : une explosion de couleurs
La beauté devient un véritable feu d’artifice et le naturel n’est aucunement de rigueur. Les rouges éclatent, les teints sont blancs relevés de rouges aux joues, les coiffures deviennent de véritable chef d’oeuvre, pour les femmes comme pour les hommes. On se maquille de manière non stop, même pour aller se coucher. C’est d’ailleurs à cette époque que l’on camouflait ses boutons suintants sans jamais les laisser respirer ! Au lieu de se laver, on maquillait sa saleté. (LA CROIX N’a DONC RIEN inVENTé? hihi )
À la fin du xixe siècle : l’allure du désespoir.
On parle ici de beauté mélancolique : cheveux noirs, teint blafard, cernes légèrement rehaussées d’encre bleue. On se rend ténébreux ! A l’exception d’une petite touche de rouge sur les lèvres, utilisée par les bourgeoises. Les femmes très maquillées étaient les actrices sur scène.
LE RESTE VOUS SAVEZ ça se passe en ce moment même!

 

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