Ce jeudi 24 septembre, la Fondation Cartier a eu le plaisir de recevoir Danièle Sassou Nguesso à l’occasion de l’exposition « Beauté Congo ».
La responsable des lieux a tenue à être présente afin de marquer la visite officielle d’une des femmes les plus influentes du Congo.
C’est dans la plus grande discrétion que Danièle Sassou Nguesso a tenu à faire sa visite. Pas de protocole, simplement une dame d’une belle élégance venue saluer le travail d’artistes Congolais.
Amatrice d’art Africain, Mme Sassou Nguesso a retrouvé certaines toiles signées par des artistes qui ne lui étaient pas inconnus. Cependant, c’est d’un œil curieux que la visite s’est poursuivit.
Au cours de la visite, je n’ai pu m’empêcher de constater la simplicité et la douceur de cette femme. Remarquable par sa discrétion et distinguée par son savoir, Danièle Sassou Nguesso a su rendre cette exposition plus vivante encore et je m’explique.
Cela était la première fois que je me rendais à la Fondation Cartier et par analogie, à l’exposition Beauté Congo. En parcourant les toiles joliment présentées par la guide qui était avec nous, je me suis rendue compte que la vraie guide était Danièle Sassou Nguesso.
En effet, elle avait souvent une petite anecdote culturelle ou historique à rajouter sur les œuvres. Rappelant par exemple que la présence de dents sur l’œuvre « Oui, il faut réfléchir » de Chéri Samba n’était pas un hasard. L’histoire derrière l’œuvre est captivante et macabre !
Le peintre qui représente Patrice Lumumba aux côtés de Nelson Mandela & Barack Obama met comme fond sur son tableau l’Afrique et des dents. Les dents seraient la représentation de Patrice Lumumba dissous dans de l’acide par son meurtrier afin d’empêcher qu’on ne puisse retracer le crime. La seule partie du corps de l’une des principales figures d’indépendance du Congo Belge qui n’a pas « fondu » dans l’acide sont ses dents.
C’est ainsi que j’ai pu comprendre que le Héros National Congolais était présent sur l’ensemble de la toile à deux reprises. Représenté différemment des autres leaders du monde.
Tant de petites remarques allant de la culture musicale à l’architecture et passant par la mode ont su animer la visite. Je n’aurais pas pu mieux contempler l’art de la Fondation Cartier qu’avec une Grande Dame qui connaît l’histoire du Congo.
Un agréable moment passé avec une femme passionnée et avertie.
Merci à Nei Pr d’avoir permis cette rencontre.
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